C’est alors que la neige commençait à étouffer tout les bruit qui déchirait le silence. Des pannes d’électricité survinrent dans plusieurs quartiers de l’immensité des humains. Les ténèbres absorbèrent les cauchemars de Slavicha qui se réveilla en sursaut. Ruisselante de sueur, elle était seule. Elle scruta de ses yeux gris les alentours. Elle vit donc une ombre bouger tout près du comptoir. Elle enleva son sac et le mit sur le lit, silencieuse, elle déplia une jambe qui toucha le sol. Avec l’habilité d’un chat, elle se leva et avança tranquillement. Ses pupilles se dilatèrent, absorbant le rien de lumière qui avait dans cette pièce. Seul un jet de cette présence du bien venait du cadre de la porte clos qui menait au couloir. Comment ce faisait-il qu’il y ait de la luminosité dans l’immeuble alors que la pièce sombrait dans le noir?
- Joëlle? Murmura Slavicha d’un souffle.
Aucune réponse ne vint atteindre les oreilles de la jeune folle. Elle réussi à
atteindre la porte, puis elle l’ouvrit d’un coup. La lumière, qu’on ne pourrait
pas dire céleste, mais presque, pulvérisa les ténèbres qui s’enfuient dans
l’ombre des objets. Un homme replier sur lui-même cria au changement trop
brutal qu’il venait de subir. Il se mit une main devant les yeux, ce qui lui
servit de visière. Il était petit et son dos formait une dangereuse courbe. Ses cheveux grisâtres étaient mal cachés par le capuchon qu’il avait mit sur sa tête. Il portait un manteau trop long pour lui d’une couleur noir. Ses mains écorcher de toute par et crasseuse jusqu’en dessous des ongles étaient recouvert de gant qu’il avait coupés un peu n’importe comment. Il siffla entre ses dents jaunâtres et noires :
- Que fais-tu ici petite garce? Allez, vas-t-en de chez moi avant que je te coupe la tête!
- Chez vous…ici, ce n’est pas votre maison, c’est celle à Joëlle! Alors n’essayez pas de me faire croire de fausse histoire! Retournez dans vos égouts le vieux! Répondit Slavicha, défendant sa position.
- Je paie mon loyer chaque mois comme tout le monde, si ça te dit pauvre garce on peut aller voir le proprio. Dit le vieux homme en chargent de nouveau.
- Le propriétaire n’est jamais présent, il est en vacance pour deux semaines! Donc, si vous ne voulez pas avoir du trouble vous devriez partir maintenant avec votre carrosse plein de cannette avant que je vous écorche la gorge. Se défendit Slavicha.
C’est alors que quelqu’un ouvrit la porte de la salle de bain. Joëlle arrêta tout mouvement et puis dit :
- Mais qu’est-ce qui ce passe ici!?!
- C’est ce vieux colon qui s’est introduit chez toi et qui ne veut pas partir!
- À qui vous parlez ? répondit celui-ci.
- En plus il fait semblant de ne pas te voir! Dit Slavicha en regardant l’homme.
- Je ne fait pas semblant, je ne vois personne moi!
- Slavicha, s’il te plait fait le taire. Tu sais bien que c’est chez moi ici, c’est encore un autre qui se croit chez lui et qui est dans la rue. Regarde dans ton sac j’y ai mit un petit cadeau.
Slavicha s’exécuta comme si c’était les ordres d’un haut gradé. Lorsqu’elle atteignit son sac, le vieillard se rua sur elle. Son poids s’écrasant sur le côté de Slavicha, l’a fit vaciller puis tomber sur le lit.
- Qu’est-ce que vous faites? Lâchez-moi vieux pervers!
Elle lança une main à la recherche du cadeau dans le sac. Elle savait ce que ceci signifiait. Joëlle avait sûrement laissé dans son sac quelque chose pour arrêter tout ceci sans dégât. Elle faufila sa main tandis que l’autre
repoussait l’homme au niveau de la gorge. Elle sentit enfin quelque chose qui n’était pas habituellement dans son sac. Elle l’extirpa et le brandit devant l’homme. Une lame brillante pointait sévèrement vers le visage terrifier de la victime…